Après avoir largement renouvelé ses berlines et SUV, Mercedes commercialisera en septembre certainement sa nouveauté la plus importante depuis 2 ans. La Classe A III est en effet un pari audacieux puisqu’elle change de catégorie pour s’attaquer aux Audi A3 et BMW Série 1 et qu’elle constitue une grande avancée technique. Sur le papier, la nouvelle Classe A dispose de toutes les arme pour devenir la référence des compactes premium.
Exit la silhouette de monospace bourgeois des deux premières générations, la nouvelle Classe A est désormais une compacte de 4,29 m de long dont le style audacieux s’inspire des dernières classe B et CLS.
Plus musclée que véritablement élégante, l’entrée de gamme Mercedes remporte le match du look face aux très classiques BMW et Audi. A l’intérieur, la finition fait un pas de géant et l’ergonomie est repris à l’identique de la Classe B. La Classe A innove cependant avec un écran multimédia façon tablette tactile au sommet de la console centrale.
Techniquement, la Classe A 3 bouleverse les codes et abandonne son châssis « sandwich » et ses moteurs transversaux – trop coûteux – pour la plate-forme et les motorisations de la Classe B. De 122 ch à 136 ch en diesel, de 122 ch à 211 ch en essence, tous ont en commun le nombre de cylindres (4), le start & stop, l’injection directe et le turbo.
La nouvelle Mercedes Classe A est disponible en 4 niveaux de finitions (Intuition, Inspiration, Fascination, Sensation) et propose en série dès la première version la climatisation manuelle, l’autoradio CD MP3, les radars de recul et les jantes 16 pouces.
Ses tarifs, calqués sur ceux de la concurrence, démarrent à 24 900 euros en essence et 26 400 euros en diesel.