Deux ans après son lancement et plus de 400 000 immatriculations, la troisième génération du Renault Scénic s’offre un petit lifting. De discrètes retouches, quelques évolutions techniques, le minimum syndical en somme afin de rester le leader européen des monospaces compacts.
Sur le marché des monospaces en Europe, le Renault Scénic ne craint personne.
C’est pourquoi à mi-carrière il passe par la case bistouri mais de façon très légère. On remarquera un traitement plus horizontal de la face avant dans la lignée de la nouvelle Twingo et hormis des feux de jours à leds, de nouvelles jantes et de nouveaux feux arrière, la familiale au losange reste sur ses acquis. Même constat à l’intérieur où la marque introduit seulement de nouvelles selleries. Sur le terrain de l’équipement, le nouveau Scénic qu’il faut désormais appeler Collection se met à jour avec l’arrivée de l’alerte de franchissement de ligne, des feux adaptatifs et de l’aide au démarrage en côte. Soulignons que face au succès de la série spéciale Bose, Renault a choisi d’en faire une finition à part entière intégrée au catalogue.
Côté mécanique, le Scénic 2012 troque son diesel 1.5 dCi 110 ch contre le dernier 1.6 dCi de 110 ch et son essence 1.6 16V 110 ch contre un inédit 1.2 TCe turbo de 115 ch. Ces deux nouvelles motorisations font partie du récent programme Energy et affichent des consommations inférieures en moyenne de 15 %.
Le Renault Scénic Collection est d’ores et déjà disponible dans le réseau à partir de 21 350 € en essence et 23 250 € en diesel. La version Grand Scénic (+ 500 €) 22 cm plus longue 5 ou 7 places est également concernée par ces modifications.