Toyota renouvelle gentiment sa gamme européenne car après la citadine Yaris c’est au tour de la compacte Auris de s’offrir un second souffle. Annoncée au Mondial de Paris, la deuxième génération compte sur un style plus affirmé et mise plus que jamais sur l’hybride.
Taxé de conservatisme, Toyota opte depuis quelques années pour une évolution douce mais régulière de ses modèles.
Ce fut le cas pour la Yaris en début d’année, c’est maintenant au tour de l’Auris de relancer sa carrière au travers d’une deuxième génération qui sera commercialisée début 2013.
Plus longue de 3 cm (4,27 m) mais également plus basse de 55 mm, l’Auris 2 arbore un profil dynamisé et l’apparition d’une troisième vitre latérale la rapproche davantage de sa cousine Lexus CT 200h.
Si la face avant est typiquement Toyota et s’inspire du nez agressif de la Yaris, la partie arrière en revanche n’est pas sans rappeler la compacte coréenne Hyundai i30.
Malgré un empattement identique (2,60 m), la nouvelle Auris promet plus d’habitabilité et un volume de coffre porté à 360 L. Elle accueille ses occupants dans une nouvelle ambiance plus qualitative mais aussi plus technologique avec un large écran tactile au milieu de la planche de bord.
Techniquement, l’Auris 2013 évolue peu et conserve la plate-forme de sa devancière, allégée de 40 kg pour l’occasion grâce à l’utilisation de nouveaux aciers. Les mécaniques sont identiques à l’Auris 1 avec un essence 1.3 100 ch et deux diesel D-4D de 90 ch et 124 ch.
L’Auris renouvelle bien entendu le mandat de la version HSD (moteur Prius 136 ch) qui s’est hissée en moins de deux ans à la première place des ventes d’hybrides en France. Toyota espère d’ailleurs progresser dans ce domaine en réalisant plus de la moitié des ventes d’Auris dans l’Hexagone avec l’hybride (un tiers en Europe).
Les tarifs de la nouvelle Toyota Auris ne sont pas encore connus mais devraient rester sensiblement les mêmes avec une entrée de gamme sous la barre des 20 000 euros et une version hybride à partir de 22 000 euros.