Chaque année, le bonus écologique fait l’objet d’aménagements. La bonne nouvelle est qu’il existe toujours en 2024, alors que les avantages pour les véhicules hybrides ont été petit à petit supprimés. Mais désormais, il ne suffit plus que le prix de vente soit en dessous d’un certain seuil pour qu’un véhicule électrique soit éligible au bonus écologique. Il doit également respecter un certain score environnemental, et ne pas dépasser un certain poids.
Voici désormais les critères pour bénéficier du bonus écologique :
Concernant cette dernière condition, elle est à vrai dire en vigueur depuis le 15 décembre 2023. Ce score environnemental a pour objectif de prendre en compte l’empreinte carbone générale du véhicule. Pour ce faire, il évalue notamment l’impact sur l’environnement de la fabrication de la voiture électrique, de son transport jusqu’au consommateur final, etc.
Comment savoir si un véhicule est éligible ? Les calculs étant d’une grande complexité, il faut obtenir l’information auprès du constructeur ou du Ministère de la Transition écologique. Il y a notamment cette liste des véhicules éligibles au bonus écologique au 15 décembre 2023 qui nous éclaire. Pour faire bref, les voitures électriques qui ont droit au bonus sont en gros celles qui sont fabriquées en Europe. Cependant, cette information n’est pas toujours utile, vu que certains constructeurs ont des usines d’assemblage sur plusieurs continents. C’est notamment le cas des Tesla. Et les voitures vendues en France ne sont pas nécessairement assemblées à Berlin, d’où l’importance de consulter la liste.
Les marques françaises telles que Citroën, Renault et Peugeot sont bien représentées. Ainsi que Volkswagen et des ID, Skoda, Opel, Fiat encore BMW. Par contre, pas de trace de Tesla, Dacia ou MG. Pour être sûr que votre véhicule est éligible, il est important de comparer le type variante version (TVV).
En principe, le bonus écologique 2024 non majoré pour faibles revenus ou ZFE baisse de 5.000 à 4.000 €. Cependant, le décret n’ayant pas été publié, c’est toujours l’ancien barème de 5.000 € qui est payé au moment d’écrire ces lignes. Après publication du texte, on passera donc à 4.000 €.